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froufrou et capucine
1 juillet 2008

marche arrière ???

Que faire quand on vous annonce un redoublement ?
Tourner la question dans tous les sens,
chercher la solution idéale la plus adaptée,
se renseigner,
cogiter
et finalement trancher ...

Revivre une 6ème n'apporterait sans doute pas grand chose au handicap
à part démotiver les troupes !!!

La route continue donc,
pas question de rester sur le bord
et pour une fois
ce n'est pas l'élève qui subira mais le programme qui s'adaptera !

Ca avance mon grand et on est là !!!

P1100163

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Commentaires
K
Courage ! Il lui faut du temps pour rattraper les années perdues à chercher le problème. Maintenant, il va avancer, peut être moins vite que les autres. Mais, c'est aussi à son professeur de s'adapter et d'être patient ! Dans son cas, un redoublement n'aurait pas été profitable. Le principal est qu'il soit entouré votre garçon ! Avec la confiance et l'amour de ses parents, il va faire son chemin plus serein.
F
C'est ce que je perçois de ce que je viens de lire. Je sais... je suis une "maîcresse"... qui a eu l'école douloureuse. <br /> Le redoublement peut effectivement se considérer de deux points de vue. Comme une stigmatisation humiliante et inefficace. Comme une opportunité de construire son savoir à son allure. <br /> La première option se justifie dans une société de compétition où ne pas se couler dans le moule serait une tare. Ca ne l'est pas, c'est juste une différence de rythme et de façon d'être. Et c'est l'environnement humain qui crée le malentendu. Qui arrange aussi l'administration : un redoublement coûte, en le diabolisant on limite les dégâts. Déjà le mot est inadéquat. Enfin, selon ma conception. Bref, la société fait que celui qui n'a pas le rythme (savoir qui a le bon ?!) se sent "nul". Encore un mot qu'on lance trop facilement. Quand on dit que les mots peuvent "tuer", j'en suis convaincue. Il peut y avoir des difficultés, il n'y a jamais de nullité. La difficulté s'analyse... on cherche, trouve des solutions, on essaie. Quelquefois on tâtonne, on met du temps.<br /> La deuxième hypothèse c'est de considérer, et du côté parent et du côté enseignant, que c'est un temps normal d'enseignement puisque l'apprentissage peut s'effectuer par exemple pour un cycle de primaire en 2, 3 ou 4 ans. Ce qui veut dire que l'enfant ne "refera" surtout pas à l'identhique mais poursuivra son cheminement.<br /> Le plus difficile dans l'histoire est le regard que l'on porte sur soi dans cette situation et que l'on pense/que les autres portent sur vous. Encore un problème de mentalité qui empêche d'avancer en toute sérénité.<br /> Côté enseignant la difficulté c'est de sentir la blessure de l'annonce du maintien, l'hostilité, le jugement, la complexité du relationnel. C'est de vivre au quotidien avec l'enfant qui manque souvent tellement d'estime de lui-même, qui doute, qui ne sait pas toujours bien pourquoi il est là aussi. C'est aussi de manquer terriblement d'outils. De temps suffisant quand vous avez des classes à 30 et une bonne moitié des enfants qui ont plus de besoins. Comment dégager plus de temps, ne pas léser les autres. Les formations spécifiques manquent cruellementaussi, les réseaux d'aide sont insuffisants...<br /> Il ne faut surtout pas que ce petit homme se sente dévalué. Lui et d'autres suivent le chemin qui est le leur et cela ne les empêchera pas de réussir. Il n'y a pas de fatalité. Il n'y a pas que la vérité du moule...<br /> Si je puis être utile.<br /> Cordialement.
M
oh je ne savais pas ! maintenant que la voix se dessine, reste à la suivre... Pleins de biz et de courage dans cette quête
F
J'en ai parlé et je te comprends mais que faire devant ce handicap ou cette différence le miens est actuellement en 3eme et passe en seconde avec beaucoup de travail de lui et de nous (son orthophoniste, sa soeur,certain de ses profs et moi) car nous ne lui lachons RIEN et il progresse sauf et il y a un sauf il est sur liste d'attente dans les deux sections qui lui plaisent et pris dans celle qu'il avait inscrit avec moi car cela me plaisait (il ma depuis clairement expliqué le pourquoi de sa non envie et je respecte)j'ai oublié de changer au troisième trimestre et signé (fatigue fiche reçus juste après une journée ou j'étais ko...??? sauf il n'est encore inscrit nul part....il est inquiet moi moins et aussi encor edéçus par les adultes (profs et proviseur qui le poussaient vers un chois et ne l'on pas soutenu (pas de bonus)). pourquoi??? suite si je fini mon message de mardi dernier toujours à l'état de brouillon.<br /> Tu as raison un redoublement ne sert pas à grand chose (le mien y pense pour avoir du temps pour ne plus étre en pression mais bon) c'est ce qu'il me dit si il doit aller en ISI je ne voudrai pas étre dans la tête de nos bonhommes qui cogitent parfois de drôles de façons.Le mien a bénéficié de tiers temps pris que en maths ou il comprends et réussis assez souvent avec ce supp de temps.Bon courage à vous deux et bonnes vacances.
L
Bonne route!! et surtout, je pense que ce qui l'équilibrera le mieux, c'est surtout qu'on le le "différencie" pas des autres...pas d'étiquette "dyslexique"..juste un accompagnement discret et efficace!!!;-)))
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